Les engins réformés

Eh oui! Aussi incroyable que celà puisse paraître, les engins récupérés par des associations ne sont pas assurés de vivre éternellement. D'une part, aucune association est éternelle, d'autre part, un engin peut ne plus être utilisé par elle auquel cas, la question de son hébergement est reposée, à moins que l'intérêt historique soit évident (ce qui est nécessaire mais pas suffisant). Car quand bien même cet intérêt semble faire consensus, encore faut-il que les membres et le comité directeur soit aussi de cet avis.

C'est ainsi que le CFTR s'est également séparé (mais si souvent avec un gros pincement de coeur) de quelques engins dont il n'avait plus l'utilité.

Pour la postérité, on a voulu en garder quelques traces et ils sont donc recensés ici mais que l'amateur ne se fasse pas d'illusions: inutile de venir pour espérer en prendre une photo! Les engins présentés ici ont définitivement quitté les emprises de l'association.

Pour ceux qui cherchent du matériel à préserver, le site d'Alain Cassagnau recense les matériels en danger. Amis ferrovipathes, ouvrez vos porte-feuilles car il y a beaucoup de matériel en danger!

L'antique LLD à moteur Willème 8 cylindres en ligne, datant de l'immédiate après-guerre, fut ferraillé en 2006.

Le locotracteur Baudet Donon Roussel, pourtant restauré avec amour, n'a pas survécu à la décision du comité qui l'a envoyé en compagnie du LLD à la ferraille en 2006.

Il y a plusieurs décennies, le CFTR utilisait encore un magnifique Picasso! Un engin bien particulier, connu des ferrovipathes et qui enchantaient les touristes avec sa cabine surélevée. Le membre qui l'avait mis à disposition l'a vendu à un autre touristique ce qui en a attristé plus d'un au CFTR mais... ainsi va la vie!

Le petit autorail Billard n'avait certes pas d'affectation régulière hormis commande spéciale par des groupes mais il permettait une certaine flexibilité. Malheureusement il est celui qui aura heurté une des 030 en 2003, un accident qui a durablement entaché le CFTR et dont il ne s'est remis qu'après de longs mois. Son châssis ayant été déformé et sa cabine détruite, l'autorail a été déclaré irrécupérable et vendu à la ferraille.